La nostalgie fait du bien au cerveau
Fabienne Carlin-Zayan • 13 août 2020
Une émotion paradoxale
- La nostalgie est un sentiment de regret du passé auquel on associe des sensations agréables, souvent à posteriori. C’est une émotion particulière liée à la mémoire et déclenchée par un souvenir.
- Le paradoxe de cette émotion est que, bien qu’elle nous évoque le souvenir de quelque chose que nous avons perdu, elle déclenche une certaine satisfaction, un certain bien-être. Contrairement à la mélancolie, la nostalgie est souvent passagère. Nous ne sommes pas bloqués dans le passé, mais simplement transportés et séduits par un souvenir.
La nostalgie favorise la régulation des émotions
- Plusieurs études (1) ont permis d’observer les effets bénéfiques de la nostalgie sur le cerveau. Elles montrent que la nostalgie est souvent vécue de façon positive et qu’elle déclenche l’activation des circuits de la mémoire et de la récompense.
- On a pu également observer que le fait de penser à un souvenir positif associé à un thème proposé (une sortie en famille par exemple, un jour d’anniversaire etc.) déclenche l’accroissement de l’activité dans les zones cérébrales du plaisir, mais également dans la zone cérébrale impliquée dans la régulation des émotions.
- Plus de raison donc d’avoir honte d’être nostalgique. Vous savez vous faire plaisir simplement en pensant à des souvenirs heureux.
Comment utiliser la force des souvenirs dans le présent ?
- En Gestalt-thérapie, je vous invite à aller chercher dans vos souvenirs, des instants heureux, positifs, agréables, parfois fondateurs qui peuvent enrichir votre présent et alléger les moments difficiles de votre vie.
- Se souvenir du bon, de qui vous êtes, récolter les beaux moments du passé est aussi une façon d’éclairer et de colorer votre présent.
Sources : Martin Desseilles, psychiatre, psychothérapeute, chercheur en neurosciences (Interview Cerveau et psycho)
(1) Etude de Kentaro Oba de l’Université mexicaine de Tokyo + Etude de Mauricio Delgado, Université Rutgers

Bloqué par le regard et le jugement d’autrui, le timide se cache et se tait. Il craint de prendre la parole, d’aller vers les autres, se sent mal-aimé. Ainsi malgré tout ce qu’il a à dire, tout ce qu’il ressent, tout ce qu’il comprend, il n’a qu’une obsession : être invisible. Je vous accompagne pour comprendre et vaincre votre timidité.