Réussir à faire des choix
Qu'est-ce qui nous empêche de choisir ?
Tout au long de notre vie nous sommes confrontés à l’épreuve du choix. Quelles chaussures porter ? Quelle école choisir ?Quel métier ? Quelle entreprise ? Pour certains, faire un choix est bien plus difficile, voire plus douloureux que pour d’autres.
Choisir c’est renoncer, choisir c’est risquer de se tromper, choisir c'est assumer. En coaching ou en thérapie, la question du choix se pose donc très souvent. Lorsque je travaille sur une problématique de choix, je propose au client de prendre conscience du comment : « Comment faites-vous pour ne pas réussir à choisir ? puis « Comment ce serait de savoir choisir ? » .
Nous travaillons sur les questions
que déclenche la problématique du choix, sur le processus mis en en place au moment du choix et sur les
émotions que crée la situation. Je
propose ensuite de faire expérimenter des techniques facilitantes à partir
d’exercices issus notamment du coaching, de la Programmation Neuro-Linguistique
et de la Gestalt thérapie.
Les questions sous-tendues par la problématique du choix ?
Derrière la problématique du choix -glace vanille ou chololat - se cachent des questions existentielles plus profondes...
- La question de la perte
se pose ici. Parce-que la perte procure souvent davantage de douleur que le gain ne procure de
plaisir, il est plus facile de se laisser tenter par le « familier »,
ou le “statu quo” plutôt que par la nouveauté qui bouscule ce qui est en place.
- La question de la conscience de ses besoins
est essentielle, autrement dit « je ne sais pas ce que je veux, je ne
sais pas ce dont j’ai besoin, je ne sais pas ce que j’aime ».
- La question d’un conflit de loyauté peut se poser, autrement dit le choix que je pourrais avoir envie de faire n’est pas celui que ma mère ou mon père ferait. Ai-je raison, ai-je le droit, de me positionner ainsi sans faillir à mon devoir de loyauté ?
- La question de l’estime de soi et de la confiance en soi sont également souvent présentes : quelle valeur je me donne pour faire ce choix ? En ai-je les compétences ? Puis-je m’autoriser à faire ce choix ?
- Et par là-même la question de l’affirmation de soi et du regard de l’autre : que vont en penser mes amis, mes collègues ? Mon choix est-il ridicule ? Est-il correct ? Sera-t-il bien vu ?
- Et si mon choix n’était pas le meilleur ? Ou s’il était le pire ? S’il menait à la catastrophe ? C’est alors la question de la peur de l’échec qui se pose.
- Et puisque choisir, c’est choisir seul et assumer , le choix confronte à l’expérience de la responsabilité et à celle parfois douloureuse de la solitude.
Quelques clés pour réussir à faire des choix
Même si les techniques ou astuces ne remplacent pas un travail sur soi, voici quelques clés pour avancer :
- Visualiser positivement la situation aboutie avec un des choix.
- Faites tomber vos croyances sur votre incapacité à choisir : souvenez-vous de choix réussis que vous avec pu faire, même des plus simples. Vous avez déjà choisi, donc vous savez faire.
- Envisagez vos choix comme non définitifs : si je choisis le poulet grillé, je pourrai quand même prendre du poisson après, si je le souhaite. Appliquez cette technique à chaque fois que vous le pourrez. Un choix est rarement immuable. Entraînez-vous d’abord sur des choix simples et légers.
- Ressentez ce que tel ou tel choix provoque à l’intérieur de vous . Écoutez vos émotions. Elles ont du sens.
- Essayez de prendre de la distance en considérant la situation d’un point de vue extérieur.
En entreprise, comment prendre les bonnes décisions ?
Chip et Dan Heath, deux frères spécialisés en comportement
organisationnel et en stratégie entrepreneuriale ont élaboré une méthodologie
opérante pour faire les bons choix en proposant d’élargir ses perspectives,
de confronter ses hypothèses à la réalité, de prendre de la distance et de hiérarchiser
ses priorités.
- Vous pouvez utiliser la technique du
multipiste
qui consiste en la recherche simultanée de plusieurs
possibilités. Ainsi en gardant à
l’esprit que vous avez toujours plusieurs autres options à votre portée, vous
devez chercher le meilleur bénéfice pour vous-même.
- Pour avancer dans la
prise de décision, fuyez les choix factices
qui mettent en valeur
l’option déjà privilégiée.
- Un bon choix se fait
grâce à une double quête
; chercher à la fois à prévenir le négatif
(les risques ou le stress) et à rechercher le positif (les bénéfices, le gain ).
- Dans une décision,
il est important de prendre en compte la perspective interne
(votre
instinct) et la perspective externe
(les faits, les statistiques, l’avis
d’un expert).Sachez donc pondérer vos émotions
immédiates ; elles peuvent vous empêcher de vous détacher d’un lien
affectif que vous avez avec un ancien choix.
- Il est essentiel que
vous restiez connecté à vos valeurs
: une décision prise à
l’encontre de vos valeurs profondes ne vous satisfera pas longtemps.
- La méthode du 10/10/10 inventée par la journaliste Suzy Welch est une méthode rapide qui peut être aisément mise en pratique. Il s’agit simplement de réfléchir à ses décisions selon trois temporalités différentes : dans 10 minutes, dans 10 mois, dans 10 ans. Le déplacement chronologique libère de la pression de vos émotions immédiates.
Pour aller plus loin...
- Travaillez sur vous avec un coach ou un thérapeute. Quoi de plus passionnant, d’enrichissant et de stimulant que de découvrir son propre fonctionnement, de travailler à changer pour aller mieux, de mieux en mieux ?
- Vous pourrez libérer vos blocages et doucement avancer vers une prise de décision sereine en comprenant vos processus, vos ressorts, en travaillant sur l’estime de soi, la confiance, la conscience de vos besoins, les croyances, les émotions, les ancrages.
- Le coaching, la PNL
(Programmation
Neuro-Linguistique) et la Gestalt thérapie
mais aussi l’hypnose
et le Neurofeedback
peuvent vous aider.
- Je vous aide
à choisir l'approche qui vous correspond le mieux pour vousaccompagner dans ce cheminement et dans ce travail.



